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"Ardeur d'avenir"
7 novembre 2007

Le Cinéma des Ardennes

doc Les 10 salles du Métropolis sont occupées par les films en vogue, à gros tirage ou à grosse production (parce que c'est un gros cinéma sûrement). Ces sorties sous-estiment le public ardennais qui est bien plus original que ce cinéma ne le croit. Il y a bien eu une salle d'art et d'essai mais faute de rentabilité plus rien. Si de temps en temps l'on veut voir des films ou documentaires qui sortent de l'ordinaire carolomacérien, il faut se rendre ailleurs, au Manège à Givet et aux Tourelles à Vouziers. Mais c'est un peu loin pour les sedannais qui n'ont plus de salle. Il y a donc une place à prendre, trois salles de libres et des clients lassés de la programmation du Métropolis. Un espace cinématographique original, qui ferait la part belle au cinéma d'auteur, au cinéma indépendant. Car un département sans salle de qualité culturelle digne de ce nom c'est déjà bien triste alors une ville sans cinéma c'est désolant.

On aurait pu voir par exemple ces derniers temps le film d'un ancien professeur ardennais, Christian de Rabaudy, "La vie est une goutte suspendue" ou encore le documentaire de Marcel trillat "Silence dans la vallée" filmé dans les Ardennes et plein d'autres petites productions très intéressantes.

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Commentaires
T
Au metropolis, c'est une fois sur deux, en alternance avec un documentaire. La semaine prochaine, c'est un documentaire animalier qui prend le relais. Ca fait partie du contrat de la concession du cinema. Il y avait une autre stratégie possible : le cinema de quartier avec une programmation de block-buster plus réduite et un travail de sensibilisation des scolaires, s'appuyant sur des associations et une politique municipale et départementale, puisque ce genre de salle n'atteint pas l'équilibre sans aide.<br /> C'est une stratégie "capitaliste" qui a été privilégiée. Le multiplex tire l'audience avec le pitoyable Ratatouille à l'affiche depuis 4 mois, vers des films de création. On ne peut pas tout faire avec un budget réduit et de lourdes charges comme l'école nationale de musique et de danse ou les initiatives autour de la marionnette.<br /> <br /> Mais je suis d'accord pour dire que la stratégie volontariste est indispensable par ailleurs. Pourquoi pas une salle itinérante, en effet. Je trouve moi aussi étrange que le film de Trillat n'ai pas fait l'objet d'une diffusion spécifique en salle, par exemple.
R
Il n'y a pas de salle art et essai toutes les semaines au métropolis. C'est une véritable demande de la part d'un public en attente. Et une ville (Sedan)sans cinéma, c'est exagéré tout de même. Il y en avait dans tous les petits bourgs et même des cinémas ambulants. Par contre les salles de Givet et Vouziers ont conservé une vraie démarche culturelle, c'est important.
T
C'est un brin exagéré. Il y a chaque semaine un film d'art et d'essais ou un documentaire qui sert d'alibi culturel au metropolis. Cette semaine, "il y a Le premier cri"... http://www.cinema-metropolis.com/programmes/index.php#967<br /> ...que je n'ai pas vu puisque je n'ai pas le premier sous. <br /> <br /> Bonne continuation.
"Ardeur d'avenir"
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